Parole, chant, écriture, musique, poésie, scène, théâtre, ateliers de creation littéraire et musicale...
j’ai lu ton texte au pas de course je rentrais juste de la Grande Ourse crachant dans le caniveau sans m’arrêter au feu rouge j’ai lu ton texte sans penser du tout à toi du tout à toi Me laissant envahir par tes mots-là pleins et ronds qui ne te ressemblent...
Chaque matin je bouffe mon foin frémissant fier et intelligent les aiguillages sont fermés on ne passera plus. Lui, il sait parfaitement Ce qu’on attend de lui Cette force mal connue Qui lui monte du bas-ventre lui enjoint sans un mot de ne pas céder...
L'Atelier du serre-frein n°zéro L' Atelier du serre-frein, on répètera à l'envi ce qu'on nous demandera d'apprendre sur le bout des doigts, les pieds n'étant plus, depuis longtemps, disponibles. Il règne un silence de fin du monde, enfin, d'un monde....
Non, je te dis, je ne pense à rien. Même pas à toi, je te le jure. Alors? Alors, rien, je ne pense à rien, c’est tout, tu ne comprends donc pas ? - Mais on ne peut pas ainsi rester longtemps sans penser à rien ! Les pensées finissent toujours par venir...
DIMANCHE 15 DECEMBRE 17H00 à LA FONTAINE AUX LIVRES DE VAUVERT Une rencontre amicale avec Dominique OTTAVI. Notre grand ami musicien, poète, romancier, homme au grand coeur nous présentera son dernier CD, ses chansons, ses poèmes...venez voir et revoir...
Ils nous prennent pour des bagnoles… Spécialistes en zizis, experts en estomac… une fois bouclé l’inventaire des organes, connus ou à découvrir, demeure un mystère : tout ceci, ne vous déplaise Seigneurs Diafoirus, constitue certes un humain, un être...
Pour que souffler ne soit jamais jouer Pour que la guerre n’ait Jamais été jolie Pour que la nuit succède au jour et le jour à la nuit Pour le rire de l’enfanton que tu fais chaque fois gagner au jeu Pour la fête de Noël fixée au 25 décembre de chaque...
j'avais oublié le titre, merci de me le rappeler. Ton mot me touche. Ai-je à ce point changé? mais je sais bien que oui, qu'il m'a fallu m'arracher de la gangue d'une enfance que je n'avais pas désirée - c'était à ma demande que mon père m'avait inscrit...
Aux paradis brinquebalés brinquebalants à contresens pour la frime la considération des perpétuelles victimes pour trois sous polonais et deux balles perdues vendues au plus offrant sa morgue son arrogance sa vulgaire vulgarité sans appel je redis ces...
Je crois bien connaître toutes les manigances deviner chaque mascarade sans cesse je travaille la forme je travaille mes chances de parvenir quelque jour proche au plus offrant des non-dits non-nés non advenus et la chance finit par arriver les bras chargés...
Lâche ta poubelle n’importe où dans la rue vide ta pisse sur le palier des gens ta merde devant les portes d’entrée tu seras enfin un vrai contemporain qui n s’en laisse pas compter respectable respecté ne t’efface pas devant les vieux ni devant les dames...
Apophtegmes Entre Tout et Rien, il n’y a Rien, il y a Tout. Entre Rien et Tout, il y a Tout, il n’y a Rien, Rien du Tout. Je sais, je sais bien, la terre est bleue comme une orange, donc, l’orange est bleue comme la terre. Du pareil au même, du même au...
Alors, les neveux de l’Oncle Sam, Poutine c’est un horrible méchant ? Pensez donc ! Un dictateur pur jus ! qui fait la guerre sans prévenir alors qu’on ne lui a rien fait rien de rien l’OTAN qui pousse ses pions c’est juste pour vous protéger vous rassurer...
parler d’amour certes mais comment ? les anges du toit surveillent bien en-bas les entrées mais les masques sont légion et les billets, falsifiés repartons dans le vent trainant nos chaines dans la poussière irrémissible de cette idée de chemin simple...
Il mâche et remâche obstinément sans prendre garde au goût que ça a que ça pourrait avoir il mâche, remâche veut-il extraire quoi donc ? à digérer lentement précautionneusement jusqu’à l’extrême limite de sa patience inutile macheuse pour le geste l’attitude...
Le langage est ma chance, ma maladie honteuse, ma manie cachée Amédée, mon espérance, à satiété, scélérats ! Laissez les radis tranquilles! Je vois venir dans la nuit des chiens irritables, intempestifs, soliloquants, soliloqueux, toi, tellement seule,...
L'Almanach du Garde-Côte n° 11 Chagrin chafouin ne t'mène pas loin, pas plus loin que la frontière de tes cils où s'engrangent les larmes et les sourires. Tu revenais de loin, et je le savais bien. On n'a pas permis ni prévu, ni programmé de retour à...
Pour Albine encore . Arbre, arbre, jamais de marbre, arbre! Mal équarri toujours, mal débarbouillé, qu'on ne met pas en caisse, ni au panier. Arbre à palabres, palabres des arbres rassemblés, arbres aux yeux de glace, de feu, palarbres! Méli-mélarbres,...
Le cœur de l’artichaut tout secoué de sanglots des rites épars sonnent sans faillir la cloche du hasard le bizarre bidouillé mal foutu on les connaît les antichambres des villas on a déjà donné ayant déjà tout perdu d’avance et le reste… je n’oublierai...
Je veux écrire la fin du monde les débris de l'ombre la tendresse en berne je veux écrire le chocolat dont tu ne te délecteras plus la soie de tes robes sans aucun falbalas je veux écrire l'horreur du monde et je veux écrire sa joie lorsque je m'autorise...
Telle la sentinelle sur la paupière du jour je me défais de mes rêves pour mieux dévisager le jour scrutant les frondaisons les fosses et les ombrages et les sources aussi sans égales telles la sentinelle PS : Je ne suis pas heureux, c'est sûr mais tu...
Naguère j'ai vu vivre des gens Qui avaient envie de vivre Pas beaux ni riches Juste des gens avec la vie au fond des tripes Le moule est/il cassé ? Je ne vois plus que des consommateurs dociles Achetant ce qu'on leur dit d'acheter Et apparemment heureux...
Ils ont menti Ils mentent tout le temps Je mens aussi parfois Mais pas de manière délibérée Je n'aime pas leur cynisme Leurs petits arrangements provisoires Ils me font horreur Je relève la tête Et continue de marcher Dans le grand vent d'hiver. Qu'ils...
Pont balancé d'une extrême à l'autre, pont chuinté, figuré, improbable et bien là pourtant. Filigrané, comme démembré, comme insulté par le relaps confondu. De la dernière chance et de la première aube. De la tristesse de vivre et de la joie incontrôlée...
Becs et ongles Toutes ces histoires de haine D'intérêts bien compris Par leurs bénéficiaires Il fallait une justice On l'a enterrée Sans fleurs ni couronnes Becs et ongles La terreur et la peur La loi du plus fort Imbécile Bouffé par sa propre avidité...
