Pour Tristan, l'inouï...

Pour Tristan l'inouï, en toute majesté enfui, retourné à ses impeccables tendresses.

Il fait semblant de mourir, n'a plus rien à te dire, tu le lui rends bien. Ecartelé entre les regrets, les espoirs mal éteints. Il savait mieux que quiconque ce qui convient aux amazones. L'hypothénuse des mécréants, de surcroît redoublants.. Il faudrait peut-être sans doute arrêter, lever le pied comme on lève les yeux sur une aurore fatiguée, bleue comme la joie d'être au monde, en vie et sans cette souffrance. Misère de la désespérance et de l'espérance, pareil ! Horatio, qu'as-tu fait des artichauts? C'est la dame à la faux ! Tes mots ne sont pas les tiens. Tu les empruntes, les restitues au plus offrant. Vingt fois je t'avais dit qu'il ne fallait pas, qu'il ne faudrait plus... Je remonte au vent, j'affale les voiles, et les barriques. Nous voici donc revenus de tout. Prends soin de toi, ô Tristan.