Julius :
"Je savais depuis le départ que quelques soient les vicissitudes, ça finirait comme ça : l'abandon, le silence, l'absence absolue. Tu as toujours produit un discours visant à me signifier le contraire. Et tu m'as toujours menti. J'avais tellement peur de souffrir encore... Et bien tu vois, je ne souffre pas. Je ne te hais pas. Je ne t'en veux pas. Même pas malheureux, même pas déçu. J'ai toujours joué franc jeu avec toi. Toi je ne crois pas, et c'est tant pis pour toi. Reste dans ton petit monde bien confortable et la prochaine fois que tu as un coup de coeur évite de lui réciter le discours de l'amour essentiel, définitif et éternel, marqué dans les astres et les grains de sable. Tâche d'être un peu honnête, Madame la Rebelle. A peu de frais.
© dominique ottavi. Tous droits réservés