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Le blog de dominique dume ottavi

Parole, chant, écriture, musique, poésie, scène, théâtre, ateliers de creation littéraire et musicale...

encore

Elle aurait ri, elle, elle aurait dit :" ceux qui ne te calculent pas aujourd'hui, viendront demain te lécher les mains... et toi, imbécile comme toujours, tu chercheras à les empêcher de les lécher..."

 

Vous étiez comme une rose
Sur le bord pierreux du chemin
Vous étiez divine et solennelle et solaire
Et je ne l'ai pas su
Tête de bois

Me voilà en cours
De tout perdre
Mais quand on a tout perdu
Demeure la niaque
Au fond du ventre
Au coeur des équipages
Allons ! Droit au vent!

Finalement moi
Le vieil anar de pacotille
J'ai des relents d'engouement
Pour le Parti communiste
Où je fus longtemps naguère.
Le grand écart, tu connais ?
Et à propos dans les maquis
Combien d'anarchistes?
Et en Espagne les staliniens
Les flinguaient
À tire-larigot
Sommes nous au monde
Ou dans son faux-semblant ?
Mais la haine et l'oppression
Ne sont pas des faux-semblants.

Arrête-toi
tu n'es pas en résistance
juste en réticence !
tu vois ?

Son front étoilé
Sa bouche tordue
Il ne demandait
Qu' à être entendu

Tu es cette ombre
Passant sur les décombres
D'un bateau ruiné

Le grand Théatre
De l'inutile
Et du futile
À grands renforts
De carabistouilles
Et de fanfaronnades
Comme il est écrit.

J'étais

Passant
Sans souvenir
Ni espoir
Juste passant.

e me suis perdu
Sans un sou
Dans la forêt
La faim au ventre
Je ne tenais plus debout
Toujours une main
M'a secouru
Toujours.

© dominique ottavi

 

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